Un cercle littéraire autour de l’autobiographie en 3ème 2

Pour clore la séquence sur l’autobiographie étudiée en français, chaque élève de la classe a choisi une autobiographie à lire pendant les vacances. Ils l’ont présentée oralement à la classe à la rentrée, en cercle littéraire qui s’est tenu au CDI, avec pour jurys Mmes Baer et Rival. Un grand moment de partage littéraire !

L’autobiographie est un genre littéraire qui consiste à écrire à propos de sa propre vie. Voici les critiques des romans qui ont particulièrement marqués les lecteurs de la classe.

J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir : un roman émouvant

La couverture du roman
(Ed. Le livre de poche)

J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir a été écrit par Christine Arnothy et a été publié en 1955 par la maison d’édition « Fayard et Cie ».

Ce roman autobiographique raconte l’enfance pendant la deuxième guerre mondiale d’une jeune fille hongroise de 15 ans se nommant Christine. Elle vit dans un immeuble avec ses parents, et du jour au lendemain, celle-ci va se retrouver dans la cave de l’immeuble, avec des voisins qu’elle ne connaît pas forcément, à cause des bombardements liés à la deuxième guerre mondiale. Le début du livre commence avec l’arrivée d’un certain Pista qui sera comme une délivrance pour les personnes confinées dans cette cave. Mais arriveront-elles à échapper à la menace des Allemands ?

J’ai beaucoup aimé ce livre car nous pouvons vraiment nous mettre à la place du personnage principal. On peut ressentir ce qu’elle-même ressent : toute sa tristesse mais son espoir aussi malgré les menaces omniprésentes, savoir ce qu’elle pense des différentes situations qu’elle va affronter tout au long du roman, etc… Je trouve que c’est une assez belle leçon de vie. Le point négatif dans le fait de pouvoir se mettre à sa place tout au long de cette autobiographie c’est de ressentir toute sa tristesse et sa peur. Alors, même si l’on sait que la guerre est horrible dans ce livre, nous pouvons vraiment comprendre pourquoi elle l’est. Le point que j’ai moins aimé c’est la fin du livre mais vous la découvrirez en lisant le roman. Ce qui m’a par contre plu (toujours par rapport à la fin du roman) c’est d’apprendre qu’il y a une suite au premier livre, c’est un peu comme un tome deux qui se nomme Il n’est pas si facile de vivre mais je ne l’ai pas lu donc je ne pourrais pas vous en parler. Bien que le livre soit incroyable, je le déconseille aux personnes sensibles.

Salomé

Vipère au poing

Ce livre a été écrit par Hervé Bazin et a été publié en 1948 aux éditions Grasset. Il s’appelle « Vipère au poing » car pendant son enfance, Jean, le personnage principal, se met en danger en attrapant une vipère, la tue puis s’en sert comme jouet. Ce serpent lui rappelle aussi sa mère ….Hervé Bazin a écrit ce livre en s’inspirant des rapports conflictuels qu’il a eus avec sa mère, précisément, pendant son enfance.

« Ma grand-mère mourut. Ma mère parut. Et le récit devient drame. »

(Ch. 3, p. 19)
La couverture du roman
(Ed. Le livre de poche)

Ce livre raconte la lutte de Jean Rezeau et de son frère Ferdinand contre leur mère, Paule, qu’ils ont surnommée Folcoche, la contraction de  « folle » et « cochonne ».

Au début de leur enfance, Jean et son frère sont élevés par leur grand-mère, mais à sa mort, leurs parents sont obligés de rentrer de Chine pour s’occuper d’eux. Les enfants, qui n’ont jamais vu leur mère, s’élancent pour l’embrasser… Et là, c’est la douche froide : ils reçoivent chacun une gifle qui ouvre le début des conflits que les enfants auront avec leur mère.

J’ai apprécié ce livre car j’aime la façon dont il est écrit : il est prenant et l’écriture est fluide. Il parle d’un sujet difficile : la maltraitance des enfants, mais il n’est pas pour autant triste ; l’histoire est racontée sur un ton assez léger par Jean. Ce livre est un classique, mais contrairement à ce que l’on pourrait attendre, il y a beaucoup d’action pour une autobiographie : tentatives d’assassinats, complots…et tout cela se passe dans une seule famille !

Ce livre est un classique, facile à lire : à découvrir !

Julien

Le journal d’Anne Frank

Le journal d’Anne Frank a été écrit pendant la seconde guerre mondiale par Annelies Marie Frank, et publié en 1947. Ce livre est le journal intime d’Anne Frank, une adolescente juive qui a commencé à écrire à l’âge de 13 ans. Elle va dédier son journal à « Kitty » , son amie imaginaire à qui elle peut tout dire . Anne dit même que Kitty est la seule qui la comprend réellement. Elle va tout lui confier, tout ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit et endure. Au début du journal, Anne raconte que ses parents Edith et Otto Frank , sa sœur Margot et elle vont se réfugier clandestinement avec les Van Dann et les Dussel dans les bureaux de l’entreprise « Opekta » où travaille Otto, pour fuir les nazis. Elle va nous raconter ce qu’elle va vivre pendant ces deux ans cachée dans l’annexe les bureaux) . Mais comment cela va-t-il se terminer ?

La couverture du roman
(Ed. Le livre de poche)

J’ai beaucoup aimé ce livre, on se met vraiment à la place d’Anne et on ressent ce qu’elle ressent. C’est un livre très fort émotionnellement, quand on connait l’histoire d’Anne. Il est assez simple à comprendre, le niveau de langue utilisé est courant. Mais je trouve qu’Anne ajoute des personnages sans expliquer qui ils sont par rapport à l’histoire, ce qu’ils apportent à l’histoire et pourquoi ils sont là.  Au niveau chronologique, on s’y retrouve très facilement car le livre est écrit sous forme de journal, il y a donc les dates où Anne a écrit. Elle aborde tous types de sujets dans son journal , que ce soit ses amourettes avec Peter, ses conflits et tensions avec sa mère, sa peur des bombardements et d’être découverts mais également sa tristesse, elle explique qu’il lui manque l’amour d’une mère. 

Je vous conseille très fortement ce livre , c’est un chef d’œuvre et un incontournable. C’est un livre très fort, on sent qu’il y a une vraie histoire, de vrais sentiments derrière. On s’attache vraiment à Anne. Un livre qui touche, émeut, bouleverse, captive, nous transporte et dont on se souviendra. 

Lana

Un sac de billes : un livre puissant en émotions

Un sac de billes et un roman autobiographique écrit à l’âge de 42 ans par Joseph Joffo en 1973. Son auteur est un écrivain du XXème siècle, né à Paris le 2 avril 1931 et mort le 6 décembre 2018 à l’âge de 87ans.

La couverture du roman
(Ed. Le livre de poche)

L’histoire se passe en 1941 lorsque Joseph n’a que dix ans ; il habite dans le 18ème arrondissement de Paris et est le dernier d’une fratrie de sept enfants. Il est extrêmement proche de son grand frère, Maurice, âgé de deux ans de plus que lui. Son père est coiffeur et sa mère est femme au foyer ; il va dans une école nommée « l’école Ferdinand Flocon » avec son grand frère Maurice, mais à cette époque-là c’était le début de l’occupation allemande à Paris et les Allemands rendent obligatoire le port de l’étoile jaune. A cause de ça, ils se font juger et dévisager du regard par tous. Un soir, leur père décide de raconter à Joseph et Maurice son histoire, ce qui donne pour moi l’une des scènes les plus fortes du livre. Après cela, Joseph et Maurice partent rejoindre deux de leurs grands frères à Menton début 1942. Tout au long de l’histoire, nous suivons donc les péripéties que va vivre Joseph et le reste de sa famille.

Ce récit nous fait passer par toutes les émotions, et c’est en partie pour cela que je l’ai apprécié, on peut passer de la joie au rire et à la tristesse, en quelques pages. Cette histoire est puissante et encore plus lorsqu’on se rend compte que tous ces évènements se sont réellement produits.

En conclusion, je dirai qu’il faut absolument que vous lisiez ce livre, c’est une histoire passionnante du début à la fin, qui arrive à véhiculer tellement d’émotions qu’en lisant ce livre on peut pleurer, rire ou même hurler de joie, et c’est pourquoi je vous le recommande fortement, car il est tout bonnement fantastique et je suis sûr qu’il restera longtemps aux côtés des plus grands romans.

Samuel

Stupeur et Tremblements

Stupeur et Tremblements est un livre écrit par Amélie Nothomb, publié en 1999. Il raconte l’histoire d’Amélie travaillant dans une entreprise Japonaise.

« Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. »

La couverture du roman
(Ed. Magnard)

Amélie croit réaliser son rêve sans savoir qu’elle va vivre la pire année de sa vie, elle enchaîne erreur sur erreur sans savoir ce qui se passera après chacune de ses “bêtises”. Entre tensions et amusements, jusqu’où ira Amélie face à cette compagnie japonaise ?

J’ai beaucoup apprécié ce livre car il est assez drôle et original dans son genre, je l’ai également trouvé intéressant et en même temps rapide car selon moi, il se lit vite.

Un livre à découvrir qui nous apprend un aspect différent du monde du travail , notamment au Japon !

Émilie

Une enfance difficile

Je vais vous présenter le livre L’enfant de Jules Vallès, publié en 1881, et vous donner mon avis sur celui-ci.


« Ai-je été nourri par ma mère ? Est-ce une paysanne qui m’a donné son lait ? Je n’en sais rien. Quel que soit le sein que j’ai mordu, je ne me rappelle pas d’une caresse du temps où j’étais tout petit ; je n’ai pas été dorloté, tapoté, baisoté ; j’ai été beaucoup fouetté. »

(chapitre 1, page 45).
La couverture du roman
(Ed. GF Flammarion)

Ce livre parle de l’histoire de Jacques Vingtras, un jeune enfant de dix ans. Il se fait battre par ses parents et nous raconte sa souffrance. Jacques va donc partir en quête de sa liberté. Parviendra-t-il à la trouver ?

J’ai beaucoup aimé le livre et l’ai trouvé touchant. Le fait qu’un enfant battu raconte son histoire nous oblige à nous mettre à sa place, ce qui n’est pas facile. Il est même dur dans le sens où il faut être prêt à lire une histoire pas forcément joyeuse et même plutôt triste. Mais il peut nous permettre d’ouvrir les yeux sur la tristesse et la révolte qu’un enfant ressent lorsqu’il ne reçoit que des coups et de la violence de la part de ses parents, tandis que lui voudrait de l’amour et de la tendresse. J’ai ressenti beaucoup de tristesse et de pitié. Le narrateur arrive bien à nous faire part de ses émotions et je trouve ça superbe. Malgré toute cette tristesse je l’ai beaucoup aimé. Je le recommande aux personnes qui sont prêtes à prendre conscience que la vie n’est pas toute rose et qui sont prêtes à ressentir toutes les émotions différentes que le personnage principal de cette histoire nous transmet.

Un livre touchant, émouvant, dur et une souffrance partagée, mais aussi un ouvrage
magnifique qui transmet parfaitement les émotions de Jacques.

Maya

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