Handicap & Karaté

J’aimerais vous faire partager mon expérience du karaté et des compétitions para-karaté. C’est une discipline originaire du Japon et plus précisément d’Okinawa.

Je fais du karaté à Brumath au K.A.S.E. depuis 2013. Un entraînement de karaté, c’est très cardio. Le karaté apporte le dépassement de soi, la discipline, le respect, et nous maintient en bonne santé.

Il y a des des compétitions pour les « valides » et d’autres pour les « invalides » : les compétitions para-karaté sont organisées par la fédération française de karaté et discipline associées.

J’ai déjà participé à plusieurs compétitions de para-karaté, et voici le déroulement d’une journée-type :

L’après-midi, ce sont les personnes en fauteuil roulant qui passent, et le matin, ce sont les autres, qu’on appelle les « piétons ».

  • En entrant les organisateurs donnent des accréditations aux participants.
  • Avant de commencer, les participants doivent faire le salut traditionnel vers le public, puis vers les juges.
  • Puis les organisateurs répartissent les participants sur les différents tatamis en fonction de leur handicap (visuel, mental, physique…)
  • Il y a à peu près une quinzaine de participants par catégorie. Ils passent un par un montrer leur « kata » et leur « kumite ». Un kata est un combat imaginaire, et un kumite c’est une série d’attaques et de défenses.
  • Lorsque que tout le monde est passé, il y a l’annonce des résultats, d’abord au sein des groupes puis pour l’ensemble des participants, avec la remise des trophées.

Ce n’est pas toujours facile de s’adapter aux différents handicaps. A l’open International de Strasbourg Eurométropole de 2018, par exemple, j’ai dû porter un masque sur les yeux car j’étais dans la catégories « non voyants » avec des gens qui ne voyaient rien du tout, alors que moi je vois un peu. Ça a permis de rétablir l’équité dans la compétition.

Raphaëlle I.

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